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/ Département d'anthropologie

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Experts en : Ethnologie

Bates, Karine

BATES, Karine

Professeure agrégée

Karine Bates est professeure agrégée au département d’anthropologie de l’Université de Montréal. Spécialisée en anthropologie juridique, ses recherches portent sur le pluralisme juridique en Inde à travers l’étude de la diversité des discours et pratiques des femmes en lien avec leurs processus d’accès à la justice. Ses travaux explorent comment elles perçoivent et vivent l’interaction entre les instances de règlements de conflits proposés par l’État et les modes de résolution de conflits présents au niveau de la famille ainsi que dans la communauté. Cette démarche implique l’étude des dynamiques empiriques du pluralisme en lien avec les réformes juridiques et sociales liées au droit hindou de la propriété (héritage, pension alimentaire, dot) et leurs impacts sur les dynamiques de genre. Cette démarche permet de faire un portrait dynamique de l’Inde contemporaine puisqu’elle implique la prise en compte de visions endogamiques de l’organisation sociale, de la famille et de l’histoire du droit.

L’ethnologie des changements juridiques permet d’analyser les liens entre la parenté, les rituels de justice et le sens de la justice dans différentes sociétés. Depuis 2021, l’expertise ethnographique développée en Inde se transporte sur un autre terrain, celui de l’étude de l’expérience du processus judiciaire par les demandeurs d’asile au Québec.

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Bousquet, Marie-Pierre

BOUSQUET, Marie-Pierre

Professeure titulaire

Spécialiste des questions autochtones canadiennes, j'effectue des recherches anthropologiques chez des peuples algonquiens, particulièrement chez les Anicinabek (Algonquins) du Québec. Je m'intéresse en priorité au contemporain, à la lumière de l'histoire récente telle que vécue par les acteurs sociaux eux-mêmes. Mes recherches sont axées autour d'études sur le terrain. Mes problématiques de recherche sont diversifiées: transformations vécues par les sociétés algonquiennes depuis la christianisation (XIXe siècle) et la Loi sur les Indiens (1876); rapports au territoire et adaptations à la vie sédentaire; relations entre les générations; transmission de savoirs et impacts sociaux, sanitaires, politiques, juridiques et économiques de ceux-ci; représentations du changement. J'ai ainsi travaillé sur des sujets tels que: la consommation et la désintoxication de l'alcool, la transformation du paysage religieux, le tourisme, les jeunes, les relations avec les animaux, le règlement des conflits, les débats générationnels autour du territoire.

Sujets principaux pour le moment: scolarisation et pensionnats autochtones (au Québec), femmes autochtones, genres, colonialisme bureaucratique, écriture de l'histoire.

Membre du Groupe Miaji

Le groupe Miaji est formé de membres de la communauté anicinabe de Lac Simon, de Marie-Pierre Bousquet et de la chercheuse postdoctorale Laurence Hamel-Charest, PhD de l’Université de Montréal. Le guide et les expositions qui suivent sont issus de leur projet collaboratif.

Site du Groupe Miajihttps://groupemiaji.openum.ca/

Guide pédagogique de la bande dessinée "Odibi, voyage dans l'histoire anicinabe de Lac Simon"

Exposition numérique: 

Le groupe Miaji est très heureux de présenter sa dernière réalisation : une version web de son exposition racontant l’histoire des familles qui forment aujourd’hui la communauté de Lac Simon. L’exposition Ka odji madjisek : Là où ça commence, réalisée grâce à un investissement de Musées numériques Canada, est disponible en français et en anglais.

Autre exposition, également faite par le Groupe Miajihttps://lacsimon.ca/histoire-de-lac-simon/?fbclid=IwAR19D515huTz2hGFyKX-FSwuXtQjDXeG-vzpw8kIKHTwitvUck-PvkcE9XA 

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Crépeau, Robert

CRÉPEAU, Robert

Professeur titulaire

Mon principal champ d’intérêt et de recherche est celui des études autochtones. J'ai réalisé un premier terrain de recherche chez les Achuar d'Amazonie péruvienne et je travaille depuis en collaboration avec les Kaingang du Brésil méridional. Je m'intéresse à l'expression cosmopolitique des revendications territoriales et identitaires. Récits, mythes et rites constituent pour moi les matériaux de prédilection pour comprendre et décrire la logique interne des pratiques de ces sociétés. Au cours des dernières années, j'ai publié des articles consacrés à l'organisation sociale dualiste kaingang décrite à la lumière de leurs pratiques rituelles contemporaines, à la pratique du chamanisme et aux dynamiques cosmojuridiques autochtones contemporaines en contexte de pluralisme religieux.

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Hall, Ingrid

HALL, Ingrid

Professeure agrégée, Chercheuse

La gestion des ressources naturelles est au cœur de mes préoccupations, que ce soit l'eau, la terre ou maintenant la diversité biologique. Je m'intéresse à la façon dont les pratiques (gestion, techniques et savoir-faire) permettent de mieux comprendre les rapports des hommes entre eux, et ceux qu'ils établissent avec leur environnement. Mes terrains sont avant tout péruviens et andins, mais je m'intéresse de plus en plus aux arènes globalisées dédiées à la gouvernance de l'agrobiodiversité.

Le premier porte sur la gestion des biens communs dans les communautés paysannes andines et s'inscrit dans la continuité du travail de thèse. Il s'agit de comprendre comment s'est imposée puis concrétisée l'idée que les communautés paysannes des Andes péruviennes reposent en premier lieu sur une gestion commune de la terre. L'ethnographie réalisée dans la communauté paysanne de Llanchu (Calca, région de Cusco, Pérou) montre le processus de formation d'une communauté créée après la réforme agraire de 1969. Au terme de cette analyse, il apparaît que la communauté légalement constituée a pris véritablement corps d'un point de vue sociologique et anthropologique autour de la gestion de la terre, selon les normes administratives édictées depuis la réforme agraire. Ce cas permet donc de penser autrement les communautés paysannes contemporaines, trop souvent appréhendées comme des rémanences du passé préhispanique, ou alors comme des fausses communautés. Le cinquantième aniversaire de la réforme agraire en 2020 et l'élection de Pedro Castillo, qui se présente comme un "paysan", mettent en évidence l'importance de s'intéresser aux communautés formés suite à la réforme, lesquelles ne correspondent pas à l'image "traditionelle" qui leur est trop souvent associée.

Le second projet est parti d'une étude de la conservation de la biodiversité de la pomme de terre au sein du Parc dédié à ce tubercule et situé à Pisac (Cusco, Pérou). Ce parc est la plus grande aire de conservation in situ d'agrobiodiversité aux mains de populations locales. La projet a d'abord porté sur les trois acteurs institutionnels qui font le parc, à savoir les communautés locales rassemblées en une association, l'ONG ANDES et le Centre international de la pomme de terre basé à Lima. Dans une nouvelle phase, je m'intéresse à la façon dont les normes internationales en matière de protection de la biodiversité et de protection des droits des populations indigènes entraîne une reformulation du positionnement des paysans tant au niveau national qu'international. Je m'intéresse ainsi à la constitution de droits bioculturels.

Projets en cours

  • L’autochtonie environnementale en question. Le cas des paysans péruviens andins et de la pomme de terre native. Financement CRSH en cours (2017-2019)
  • Des patates et des hommes. Enjeux locaux de la conservation globale de la biodiversité de la pomme de terre au Pérou. Financement FRQSC en cours (2014-2018)
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Meintel, Deirdre

MEINTEL, Deirdre

Professeure associée, Professeure honoraire

Les champs d'intérêt de Deirdre Meintel sont la transnationalité, la globalisation, les identités plurielles, la relation entre religion et modernité.

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