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/ Département d'anthropologie

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Experts en : Anthropologie culturelle et sociale

Bernier, Bernard

BERNIER, Bernard

Professeur titulaire

Mes thèmes de recherche sont liés au Japon; changement social; économie capitaliste; automatisation industrielle; contexte socioculturel de l'industrialisation, idéologie; nationalisme; identité, théories générales de la culture et de la société. Définition de la culture et de la société japonaise par les intellectuels japonais; Watsuji Tetsurô, la modernité et la culture japonaise; visions de la crise économique au Japon; les causes de la crise des années 1990 au Japon; visions de l'économie japonaise en période de crise.

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Blain, Marie-Jeanne

BLAIN, Marie-Jeanne

Professeure associée

Mes thématiques privilégiées portent sur l’intégration des personnes immigrantes et l’utilisation de ressources de soutien institutionnelles, communautaires, associatives ou du réseau de proximité. Je privilégie des recherches-action.

À travers une démarche compréhensive et nourrie par la sociologie et l’anthropologie critique, ma programmation de recherche a pour populations principales les personnes réfugiées, immigrantes et sans papiers, mais aussi les acteurs de la société d’accueil (gouvernement, services publics, organismes communautaires, acteurs du marché du travail) et de la société civile. Leurs différentes voix et perspectives permettent d’apporter un regard novateur sur les enjeux d’inclusion et d’exclusion. En effet, mes travaux ont pour postulat de départ que les enjeux de l’immigration concernent non seulement les personnes immigrantes, mais également les sociétés qui accueillent. La réceptivité des sociétés d’accueil, les politiques publiques, les programmes mis en place, mais aussi les relations sociales au quotidien sont tout autant de dimensions qui permettent d’appréhender le « vivre-ensemble » et qui vont influencer les relations interethniques et les trajectoires d’intégration des migrants. Mes recherches ont le plus souvent comme point de départ les représentations, les expériences et les relations sociales, tandis qu’elles sont articulées au plan analytique avec des dimensions plus larges, dont les politiques, les programmes et les dynamiques organisationnelles.

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LANOUE, Guy

Professeur titulaire

J’ai débuté ma vie académique avec une recherche sur les Sekani, peuple athapascan du Nord-ouest canadien. Inspiré par ce terrain ayant comme thématique la transmission historique et la survie de l’imaginaire politique (publié en Brothers), j’ai comparé les structures mythologiques des Amérindiens organisés en bandes et en tribus (Beyond Values) pour identifier d’autres instances où l’imaginaire politique se transmet ‘en transversale’ dans le mythe et dans le langage (l’article « Language Loss »). En même temps, ces enquêtes ont soulevé un intérêt en d’autres dimensions qui pourraient encadrer l’imaginaire. En particulier, j’ai ciblé l’art visuel paléolithique qui se trouve au cœur du continent (Images in Stone). Ce dernier travail m’a sensibilisé à l’importance de l’archéologie des structures utopiques du passé et comment elles influencent le quotidien du présent, que j’ai approfondi dans le livre Errances, qui cible l’importance du déplacement – géographique et imaginée – dans la vie des chasseurs athapascans.  Récemment, dans la même optique, j’ai travaillé sur l’image idéalisée de la communauté véhiculée par les musées italiens (recherche en cours) et sur les structures politiques de la Mésopotamie babylo-akkadienne qui peuvent être reconstruites par une analyse de l’épopée de Gilgamesh (publié dans l’article « Le rêve de Gilgamesh »). Ces analyses ont été effectuées en parallèle avec une enquête de longue durée sur l’importance de Rome comme symbole-clé dans l’émergence de la culture italienne contemporaine dans l’époque qui a suivi l’unification (Rome Eternal). Actuellement, je dirige une enquête à Montréal sur les pratiques d’achat et les attitudes envers certaines marchandises-clés. Celles-ci incarneraient, selon moi, une transformation des grands centres commerciaux en champs de bataille sémiotique où les marqueurs « traditionnels » du succès ne réussissent plus à valoriser l’individualité désormais menacée par le cosmopolitisme « mondialisé » contemporain. Mes terrains principaux se sont déroulés en Colombie-Britannique et les Territoires du Nord-Ouest (2 ans), les Abruzzes (6 mois; paysans et villageois); Lazio et Puglia (2 mois, l’apprentissage); la bourgeoisie romaine (2 ans). Ma curiosité m’a amené à des enquêtes (seulement dans ma tête et dans la bibliothèque!) sur la Nouvelle-Guinée (structure sociale et écologique); Mésopotamie (échange interrégional à l’époque sumérienne et akkadienne); les femmes comme symboles de la communauté et dans la transmission de la culture (Italie); et la littérature anglo-américaine (E. Gaskell; T. Dreiser). Au-delà des projets sur les musées italiens (la réaction des dirigeants aux changements des gouts de leur clientèle surtout nord-américaine, avec des enquêtes menées à Naples, Rome, Bologne, et Florence) et le centre d’achats montréalais, je projette travailler sur l’idée de la ville méditerranéenne et, bientôt, sur l’importance sémiotique de la nature dans la pensée politicoculturelle italienne. Actuellement (2018), je travaille sur la nostalgie du fascisme italien, sur l’importance des chiens parmi les chasseurs du Nord-ouest canadien, et la transformation des chamanes en ainés parmi les groupes autochtones au Canada. En fait, j’ai bref, je travaille sur les structures de l’imaginaire (invisible et indicible) sous toutes ses formes. On pourrait penser que cette longue description de mes activités est fruit du narcissisme, mais le fait est que j’ai commencé jeune, étant inadapté à faire une vie en dehors de l’université, et que je me laisse emporter par mes intérêts. Il est aussi important dire que j’ai beaucoup de plaisir à parler avec les étudiants, et le fait d’enseigner m’a obligé à plusieurs reprises de repenser mes positions. Je tente donc de m’engager dans mes cours et dans mes directions d’étudiants aux cycles supérieurs.  

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Pandolfi, Maria Rosaria

PANDOLFI, Maria Rosaria

Professeure émérite

  1. Les frontières critiques en anthropologie:
    • 1a) la comparaison des théories de la culture dans la tradition italienne de l'anthropologie gramscienne et l'anthropologie interprétative et post-interprétative nord-américaine;
    • 1b) le débat nord-américain entre les théories critiques et les théories anthropologiques.
  2. L'anthropologie des mondes contemporains: la généalogie critique des nouvelles catégories de l'analyse sociale.
  3. L'anthropologie du corps: le corps et le pouvoir, les stratégies de contrôle, et les nouvelles formes de dominations; des techniques du corps aux nouvelles technologies selon les théories classiques de l'anthropologie du corps et les théories critiques liées à la post-modernité.
  4. L'anthropologie du politique: L’élargissement européen, la polarisation ouest- est, les nouvelles géographies identitaires, les traumatismes et violences dans les Balkans post-communistes, la transition en Albanie.
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PASIEKA, Agnieszka

Professeure adjointe

Je suis une anthropologue socioculturelle. Mes recherches s'articulent autour de deux axes complémentaires. La première met au centre la question de la différence, au sens large, et examine la relation entre les conceptions du pluralisme telles que définies et mises en place par des instances du haut et celles émergentes du bas de la pyramide sociale. Le second cible la mobilisation politique, le militantisme et les mouvements sociaux, la manière dont les différents acteurs sociaux se mobilisent, et le profil du monde alternatif qu'ils envisagent.

Avant de rejoindre l'Université de Montréal, j'ai travaillé comme chercheur principal à l'Université de Vienne et a occupé des postes de conférencier et de professeur invité dans diverses universités: Central European University, University of Bayreuth, Dartmouth College et Yale University. J'ai rejoint le Département en septembre 2024 et je travaille à la mise en place d'un laboratoire sur les mouvements sociaux. Je lance également deux nouveaux projets de recherche: le premier se concentre sur l'activisme autour du changement climatique, y compris la question jusqu'ici peu étudiée de l'environnementalisme d'extrême droite. Le second projet aborde les idées et les pratiques contrastées de la solidarité dans le contexte des réductions de l'aide sociale.

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