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/ Département d'anthropologie

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Howler Monkeys in Fragmented Forest “Islands” in Southeastern Petén, Guatemala

One of the joys of camping and conducting archaeological work in the National Park of Ucanal in Petén, Guatemala, is waking up to the sound of black howler monkeys (Alouatta pigra; saraguate) : “OOOHHHHH, AHHHHHH, OHHHHHHHHHHHH, AHHHHHH”. They accompany us along the treetops as we walk through the forest, and they intently observe us from above while we excavate and map the ancient Maya city of Ucanal, known in Classic period times as K’anwitznal. Although we have not conducted a demographic study of their population numbers, their consistent proximity to camp and their repeated and frequent presence at multiple research locations throughout the park, as family groups or individually, suggest their population density is high.

Tourisme, reflet de la mondialisation

Uma a fait des voyages assez longs et elle est parfois retournée sur les mêmes sites pour être à même de constater des changements entre sa première visite d’un endroit et les dernières visites. En tant qu’adeptes d’un certain type de tourisme, ensemble, nous nous interrogeons au sujet de la dégradation de l’environnement due aux activités touristiques. 

De l’espoir en Côte d’Ivoire

En 2012, je suis allée en Côte d’Ivoire. Il ne fallait probablement pas aller jusqu’à Abidjan pour voir des berges pleines de déchets. Mais, en général, ce n’est pas ça qui est mis de l’avant, touristiquement. Comme première, cela m’a choquée, ainsi qu’on pouvait s’y attendre. Je mentirais si je disais que cette vision est le seul déclencheur de ma pratique du « zéro déchet, presque », mais cela y a contribué, et j’ai commencé en 2013.

Sécheresses californiennes extrêmes : entièrement naturelles?

Greg Malet est un français de Nantes. Il a passé pas mal de temps au Canada et aux États-Unis comme touriste puis en PVT (permis vacances travail). Il en a profité pour faire des « road trips » et explorer les villes, la nature et la vie sur les routes. Dans ce dernier domaine, il s’y connaît et d’ailleurs, il est chauffeur d’autobus scolaires à Nantes.

 

Comment lutter contre les déchets plastiques

Si on se rend sur le site d’environnement Canada, on peut lire sous « changements climatiques » que le gouvernement canadien accorde 2 256 554 dollars à 16 projets de recherche scientifique devant approfondir notre compréhension des effets du plastique sur notre environnement naturel et notre santé.[1]

Hérons dans la ville

Le héron garde-bœuf, ainsi nommé par sa préférence de se tenir en compagnie du bétail en pâturage, car les mouvements des vaches dérangent les insectes du sol qui deviennent plus facile à repérer, est un oiseau millénaire en Égypte. Très utile pour les agriculteurs, parce qu’il déterre et mange les insectes nuisibles du sol, on le trouve souvent représenté dans les scènes des activités agricoles quotidiennes dans les tombes pharaoniques. Sa valeur est telle que les Égyptiens du Monde antique lui conféraient un aspect divin, le dieu Bénou.

Glaces : notes ethnographiques montréalaises

Décembre avance, et toujours pas de neige. Et moi qui me promettais de belles randonnées à skis sur les sentiers du Mont-Royal ! La petite bordée, fin novembre, n’aura donc été qu’un leurre ! Si le plan A ne fonctionne pas, reste le plan B : aller patiner au Lac-aux-Castors, en haut du Mont-Royal. Après avoir vérifié l’état des lames, je jette mes patins dans mon sac, j’enfourche ma bécane et je monte cette grosse colline que nous aimons appeler « montagne » et avec laquelle j’entretiens, comme beaucoup de Montréalais, des rapports assez chaleureux (contrairement au fleuve, que nous avons droit devant nous et que nous ignorons complètement !). Devant le lac, partiellement gelé, et entouré d’écriteaux (DANGER), les souvenirs remontent, pendant que je chausse mes patins. 

Xylella (Pouilles, Italie), une tarentule politique

Le « talon » de la botte italienne, la région du Salento, a été envahie par une bactérie qui ravage les oliviers de cette région agricole. La production de l’huile d’olive en Salento est une activité millénaire. On pense que ce sont les Grecs qui l’ont l’introduite dans le sud de l’Italie il y a 2500 ans avec leurs colonies (Magna Grecia, la « Grande Grèce » au sud du pays et une partie de la Sicile). Plusieurs régions italiennes produisent de l’huile d’olive aujourd’hui ; mais, à l’instar du vin du sud exporté vers la France pour devenir du vin de table « français », depuis siècle la région des Pouilles exporte 40% de l’huile d’olive italienne.[1]

Le casse-noisettes (Lazio, Italie)

Les noisettes sont très populaires en Italie. Le pays en produit approximativement 130,000 tonnes par an, un huitième de la production mondiale. On trouve les noisettes dans le gelato, les friandises Ferrero Rocher et ses imitateurs, les diverses torte, la gianduia, le Nutella, les huiles pour les cosmétiques, et même dans plusieurs liqueurs populaires, en bref, dans 29 produits au total.[1] Les noisettes sont cultivées de la Sicile jusqu’au Piémont, car l’Italie possède des conditions géographiques favorables, c’est-à-dire un climat « méditerranéen » avec des étés très arides (surtout dans le centre et le sud), et des terres hautes.

Biodiversité menacée aux Andes

Depuis les années 1950, plus de la moitié de la biodiversité cultivée a été perdue à l’échelle globale. Ceci est notamment dû au fait que la production de semences est désormais le fait d’un secteur économique spécifique dominé par des multinationales. 

L’érosion des berges

L’érosion des berges est un phénomène qui tend à prendre de l’ampleur dans le contexte actuel des changements climatiques et la perte de ces surfaces menace bon nombre de sites archéologiques. Seulement en Minganie, on estime que plus d’une vingtaine de sites archéologiques sont menacés à court ou moyen terme. Il est ainsi réaliste de penser qu’à l’échelle de la Côte-Nord ce nombre puisse surpasser la centaine parmi le 1,5 millier de sites connus.