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/ Département d'anthropologie

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Biodiversité menacée aux Andes

Depuis les années 1950, plus de la moitié de la biodiversité cultivée a été perdue à l’échelle globale. Ceci est notamment dû au fait que la production de semences est désormais le fait d’un secteur économique spécifique dominé par des multinationales. 

Les paysans qui prélevaient auparavant leurs semences de la récolte précédente les achètent désormais espérant de meilleurs rendements. Le commerce et l’échange de ces variétés paysannes est par ailleurs limité d’un point de vue légal. Celles-ci ont pourtant une valeur immense : elles présentent des gènes de résistance à la sècheresse, à certains virus ou bactéries et présentent moins de risques face à des conditions climatiques extrêmes. Elles permettent de penser de mettre au point des variétés adaptées aux futurs changements climatiques. Leur conservation est ainsi un enjeu majeur. Sur cette photo apparaissent quelques-unes des variétés paysannes conservées par les paysans du Parc de la pomme de terre situé à Pisac, dans les Andes du Sud du Pérou.

Ingrid Hall