Sandrine Filiatrault
Étudiante en études autochtones
Je trouve que la mineure en études autochtones est un complément important et pertinent à ma formation en médecine.
Parlez-nous de votre cheminement universitaire.
Je fais présentement mes études en médecine à l’UdeM et j’ai décidé de prendre une année sabbatique pour faire la mineure en études autochtones. Je veux travailler au sein des communautés autochtones plus tard et je trouve que c’est un complément vraiment important et pertinent à ma formation.
Qu’est-ce qui vous motive à vouloir travailler auprès des communautés autochtones?
J’ai moi-même des origines autochtones et je m’y suis toujours beaucoup intéressée. Je suis impliquée dans presque tous les comités autochtones de l’UdeM. C’est d’ailleurs grâce à mes implications que j’ai entendu parler de la mineure en études autochtones, puisque plusieurs de mes collègues y étaient inscrit(e)s.
Qu’est-ce que vous aimez particulièrement de la mineure en études autochtones?
J’aime tout, c’est tellement différent de la médecine! En médecine, j’avais énormément de cours. La mineure me permet de suivre moins de cours dans une session, d’être moins stressée. En passant des sciences de la santé vers les sciences sociales, je suis amenée à beaucoup réfléchir! Pas qu’on ne réfléchit pas en médecine, mais c’est quand même tout un changement d’univers.
J’ai eu un grand coup de cœur pour le cours Plantes médicinales. C’est vraiment lié à ce que je veux faire plus tard!
Qu'aimeriez-vous dire à des étudiants qui hésiteraient à s'inscrire à la mineure?
La mineure complète bien ma formation, mais je pense qu’elle peut compléter n’importe quelle formation. C’est important de connaître l’histoire des peuples autochtones, on en parle tellement peu! Je pense que ça vaut vraiment la peine de s’y intéresser, et en plus, c’est vraiment un sujet d’actualité.