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Bulletin de nouvelles - semaine du 17 au 21 février 2020

Université de Montréal

Département d’anthropologie

        

 

Bulletin de nouvelles du 17 au 21 février 2020

 

Conférence de Jean Ignace Olazabal :

Jean Ignace Olazabal, Professeur associé au Département d’anthropologie et Responsable de programme de la Faculté de l’éducation permanente, se prononcera lors d’une conférence intitulée « La vieillesse et l’anthropologie : une rencontre marginale » qui se tiendra le mercredi 19 février à 11h30 au local C-3019.

Résumé : Étonnamment, ou pas, l’anthropologie sociale et culturelle ne considère que rarement la vieillesse comme un objet d’étude séparé de la mort. Force est de constater que l’étude séminale de Leo W. Simmons, The role of the aged in primitive society, de 1945, n’aura pas suscité un grand engouement parmi ses descendants. Certes, les études sur les sociétés lignagères fondées sur les classes d’âge ont montré la prépondérance des aînés dans les sociétés sans écriture, mais les personnes âgées sont rarement abordées comme objet d’étude dans les sociétés contemporaines par les anthropologues, au Québec en tout cas.

Une brève présentation de quelques enjeux géroanthropologiques contemporains précédera une discussion ayant pour but de sensibiliser la communauté des ethnologues à la recherche sur la vieillesse et le vieillissement.

 

Conférence de Charles Ramble :

Charles Ramble, directeur d’études en Histoire et Philologie tibétaine, EPHE, Université PSL, Paris et directeur du Groupe de recherche en études tibétaine du Centre de Recherche des Civilisations d’Asie Orientale (CRCAO) se prononcera lors d’une conférence intitulée « My name is Legion » : complexity of characters in Tibetan exorcism rituals » qui se tiendra le 20 février à 17h au Département des religions et des Cultures de l’Université Concordia (1455 Boulevard de Maisonneuve. W., H-1154)

Résumé : “First, separate sky and earth; then separate south and north; then separate sunlight and shade; then separate the demonic and the divine”

This presentation will explore “conflated personhood”, and will suggest that ritual efficacy is the result of a process analogous, and possibly even derived from, the development of dream narratives from dream experience.

 

Evènement : Ecrire le présent

Les processus de recherche et de création sont au cœur de la démarche littéraire. C’est de ce sujet dont s’entretiendront Catherine Mavrikakis, Jean-Simon DesRochers, Kevin Lambert et Chloé Savoie-Bernard le 20 mars 2020 en compagnie de l’animatrice Catherine Perrin.

Cet échange entre spécialistes de la littérature est organisé dans le cadre du mois de la Francophonie, par la Faculté des arts et des sciences.

Cet évènement gratuit et sur inscription se tiendra le 20 mars 2020 à 17h (accueil dès 16h30) au 2940, chemin de la Côte-Sainte-Catherine, Salle Hydro-Québec – local 1120.

Pour tous les détails et l’inscription : ecrirlepresent.eventbrite.ca

 

[Rappel] Festival Fondu au Noir :

Le Festival Fondu au Noir débutera le vendredi 21 février et se poursuivra jusqu’au 23 février. La première journée consistera en une ciné-causerie sur le thème « Etre Noir.e à Montréal » et se tiendra à la BAnQ (Auditorium de la Grande Bibliothèque) dès 19h.

La seconde journée débutera à 13h et se tiendra au MAI (Montréal, arts interculturels). Il s’agira de tables rondes et de discussions autour des thèmes suivants :

- Les Arts comme arme de revendication

- Immigrer et entreprendre au Féminin

- Inclusion et diversité : Comment surmonter les obstacles de la différence dans le milieu professionnel

La journée de clôture commencera à 19h à la Cinémathèque Québécoise. Il s’agira d’une ciné-causerie autour du film « Césaire vs Aragon » en présence du réalisateur Guy Deslaurier et modéré Rodney Sait-Eloi, écrivain et fondateur de la maison d’édition Mémoire d’encrier.

 

Offre d’emploi : Archéologue-animateur.trice :

Le Musée québécois d’archéologie de Pointe-du-Buisson est à la recherche d’un.e archéologue-animateur.trice pour l’animation de ses activités et de son site archéologique lors de la saison estivale. Le poste est saisonnier et à temps plein.

Il est nécessaire de répondre aux critères d’éligibilité du programme Emploi Eté Canada ou Jeunesse Canada au Travail et détenir un diplôme d’études supérieures complétées ou en voie d’obtention en anthropologie ou un autre domaine connexe.

Vous avez jusqu’au vendredi 27 mars à 16h30 pour déposer vos dossier de candidature (CV et lettre de motivation à Mme Caroline Nantel : direction@pointedubuisson.com

 

Offre d’emploi : animateur.trice d’activités :

Le Musée québécois d’archéologie de Pointe-du-Buisson est à la recherche d’un.e animateur.trice pour l’animation de ses activités lors de la saison estivale. Le poste est saisonnier et à temps plein.

Il est nécessaire de répondre aux critères d’éligibilité du programme Emploi Eté Canada ou Jeunesse Canada au Travail et détenir un diplôme d’études collégiales complétées ou en voie d’obtention.

Vous avez jusqu’au vendredi 27 mars à 16h30 pour déposer vos dossier de candidature (CV et lettre de motivation à Mme Caroline Nantel : direction@pointedubuisson.com

 

[Extension de deadline] Offre d’emploi : Assistant professeur (York University) :

Le département d’anthropologie socio-culturelle de l’Université York est à la recherche d’un assistant professeur dont le poste débutera le 1er juillet 2020. Il est nécessaire d’avoir un PhD en anthropologie ainsi qu’une bonne expérience d’enseignement de niveau premier cycle.

Si vous souhaitez postuler pour ce poste, veuillez soumettre vos lettres de présentation, CV, dossier d’enseignement et 3 lettres de recommandations en ligne à apply.laps.yorku.ca.

La date limite de candidature est le 26 février 2020.

 

Offre d’emploi : Associé.e au programme de conférences :

La Wenner-Gren Foundation est à la recherche d’un.e associé.e au programme de conférences. Rendez-vous sur ce lien pour consulter l’offre d’emploi :

http://blog.wennergren.org/2020/02/conference-program-associate-position-announcement/

 

Offre d’emploi : Auxiliaire de recherche :

La Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal est à la recherche d’un.e auxiliaire de recherche pour assister à leur projet : « Circuit du vaccin et participation des pharmacies communautaires à la vaccination de santé publique au CISSS de Laval ».

L’emploi consiste à assister la recherche qualitative, réaliser des entrevues semi-structurées et analyser de données en lien avec l’équipe.

Pour postuler, il faut être étudiant.e à l’UdeM. Une expérience préalable d’assistance de recherche ainsi que des connaissances en anthropologie médiclae ou en sociologie de la santé sont souhaitée.

Vous pouvez faire parvenir votre dossier de candidature (CV et lettre d’intention) soit par courriel à Allaire André (andre.allaire@umontreal.ca) ou par enveloppe datée au local 2153 du pavillon Jean-Coutu. Veuillez indiquer clairement le nom du responsable de recherche (Pierre-Marie David) et votre numéro de matricule étudiant.

Vous avez jusqu’au 27 février avant 17h pour postuler.

 

Appel à soumission : Soirée spéciale Films étudiants

Unique en son genre, le FIFEQ est le seul festival au Canada consacré exclusivement au film ethnographique. Il vise à promouvoir et à démocratiser le cinéma ethnographique auprès du grand public. En 16 ans d’existence, à Montréal et à Québec, le Festival a réuni plusieurs milliers de spectateurs animés par la passion du cinéma, de l’anthropologie visuelle, ou simplement par la curiosité de découvrir des pépites du genre ethnographique.

Pendant sept jours, le Festival organise chaque année des projections de films audacieux venus du monde entier, marqués par une approche singulière, divers dans la forme mais réunis par un projet commun : tenter de faire de l’image et du son des outils d’observation et d’analyse du réel et de ses représentations.

La prochaine édition du FIFEQ se tiendra du 8 au 16 mai 2020.Une soirée spéciale destinée à diffuser et à promouvoir la création estudiantine de courts, moyens ou long métrages réalisés dans le cadre d’une formation scolaire sera organisée durant le festival.

Les personnes intéressées doivent soumettre leur film et le dossier (fiche d’information complétée et preuve d’inscription scolaire) avant le 29 février 2020à l’adresse suivante:ethnographik@gmail.com

REGLEMENT

1. Conditions d’admissibilité

•L’œuvre doit avoir été produite après le 31 Août 2018.

•Les œuvres soumises au FIFEQ (MTL et QC) et non sélectionnées pour la sélection officielle de l’édition 2020 peuvent être à nouveau soumises pour cette soirée spéciale.

•La personne qui soumet un film doit pouvoir être présente lors de la projection le mercredi 13 mai 2020.

•Une preuve d’inscription à une institution scolaire/ universitaire en date de la période de production du film doit être jointe au dossier.

•La section «Dans quel cadre avez-vous réalisez ce projet» doit faire mention des conditions préalables à la réalisation du film (thématique, temps alloué, matériel)

•Le FIFEQ accepte les soumissions des types d’œuvres suivantes : court (0-30 min); moyen (31-60 min); long métrage (61 min et plus).

•Tout type de sujet est accepté, cependant les films de propagande, à caractère sexuel, ou discriminatoire seront REFUSÉS.

•Si la langue originale n’est ni le français, ni l’anglais, l’œuvre doit être sous-titrée en français ou en anglais.

2. Frais de soumission

Aucuns frais de soumission.

N.B : L’organisation du festival étant entièrement bénévole et les projections, gratuites : il est malheureusement impossible pour nous de payer des droits de diffusion. Les réalisateur.ices, producteur.ices et maisons de distributions s’engagent à ne pas exiger des frais de diffusion lors du festival s’iels acceptent de soumettre leur film dans le cadre du FIFEQ.

3. Date de confirmation

La personne responsable de la soumission sera avisée de la sélection ou du refus de l’œuvre au plus tard fin mars 2020.

 

Appel à communication : Concevoir les existants

Ce colloque propose d’investiguer les modalités de présence des existants autres qu’humains tels que plusieurs paradigmes, tant en sciences humaines et sociales (Castro, 2015 ; Ingold, 2000 ; Morin, 2013 ; Latour, 2012 ; Serres, 1990 ; Stengers, 2008) qu’en arts cherchent à les instaurer (Souriau, Stengers & Latour, 2009). Plutôt que de deviser sur le degré d’être ou de réalité de ces entités qui partagent notre univers avec leurs Umwelten (Uexküll, 2010), il s’agit, tout en reconnaissant leur autonomie, d’observer leur statut au sein des différentes cosmologies (Descola, 2011), les modalités de leurs interactions avec les humains, et en particulier, de s’interroger sur la possibilité de concevoir, sur un plan épistémologique, une subjectivité propre à ces formes d’altérité, tout en restituant, sur un plan expérientiel, leur possible mode d’existence.

Qu’ils soient animaux (Bailly, 2013 ; Baratay, 2017), végétaux (Kohn, 2013 ; Coccia, 2016), défunts (Despret, 2015 ; Delaplace, 2018) ou à l’intersection du physique et de l’intangible (Nathan, 2007), ces existants, nous proposons de les qualifier comme « autres qu’humains » plutôt que comme « non-humains », et ce, afin de dépasser l’opposition que suppose cette appellation générique par trop paradoxale (Latour, 2011), en ceci que la négation entérine la distinction entre nature et culture plutôt que de la subvertir. Parler d’autres qu’humains permet, par ailleurs, toutes les hybridités ; aussi arrive-t-il que ces autres ne soient pas toujours des entités en soi, mais bien plutôt les humains qui sont un peu animaux, un peu défunts, un peu esprits (Lhurmann, 2011), ce qui est à même de dévoiler d’autres modalités de contact et de partage du sensible, par-delà le physique, et une géographie insoupçonnable de l’être. Les voir comme d’autres qu’humains, c’est aussi les considérer comme des alter, et ainsi prendre en compte les dispositifs qui réglementent la rencontre avec ces derniers.

Autres qu’humains permet enfin d’ouvrir le champ des potentialités, notamment des subjectivités possibles et des modalités de leur rencontre. À ce titre, dans son récit Croire aux fauves (2019), où elle rend compte de ses interrogations identitaires suite à son corps-à-corps avec un ours dans les montagnes du Kamtchatka (Russie), l’anthropologue Nastassja Martin met ses réflexions théoriques à l’épreuve de son questionnement existentiel. Aussi se heurte-t-elle à l’aporie que constitue l’inaccessibilité à l’intériorité de cet autre, en l’occurrence animal : « Qui peut dire ce qu’il porte en lui, qui peut élaborer autour des raisons le poussant à se mouvoir, en dehors d’une explication fonctionnaliste de base ? Il y a des choses que je ne saurais jamais, c’est une évidence. Ce qui ne veut pas dire qu’il faille renoncer à l’exigence de comprendre plus loin. » (p. 84)

La question est en effet de reconnaître ce que Wittgenstein appelle des formes de vie (1990) et de s’outiller adéquatement afin de les concevoir, en penser le contact et, par-là, réévaluer les notions ontologiques qui semblent aujourd’hui consommer l’incapacité de la rationalité moderne à penser, non seulement le rapport aux autres qu’humains et à l’écoumène, mais aussi le devenir humain en tant que tel, surtout dans notre ère où l’interdépendance des habitats humains et autres qu’humains n’est plus à prouver. En effet, de quels outils conceptuels se doter pour quelles modalités d’existence ? Comment se garder de l’anthropomorphisme pour penser adéquatement ces existences autres qu’humaines ? Qu’implique la conception de ces altérités radicales au niveau de la rationalité moderne, voire post-moderne, si ce n’est post-humaine ? Comment appliquer ces nouveaux modèles en recherche et qu’implique, d’un point de vue pratique, cette réfection paradigmatique en cours ? Quel est l’apport des formes de savoir, notamment artistique, dans ce domaine de connaissance en pleine émergence ? Comment l’expérience ou l’expérimentation peuvent-elles en être de potentiels véhicules d’exploration ? Toutes ces questions, et bien d’autres, seront au coeur de ce colloque et en tissent les lignes directrices.

Sont accueillies les propositions en sciences humaines et sociales ainsi qu’en études littéraires, artistiques et cinématographiques, qui privilégieront les approches transdisciplinaires ; celles portant un intérêt aux existants non-animaux (végétaux, esprits, défunts, dieux, ancêtres, êtres de fiction, robots, etc.) sont les bienvenues. Le colloque se veut un espace de réflexion théorique et critique mais aussi un lieu d’expérimentation artistique, aussi les communications à la jonction des arts et des sciences humaines sont-elles fortement encouragées.

Les propositions de communication, d’environ 300 mots, agrémentées d’une notice biobibliographique d’une centaine de mots, doivent être adressées, d’ici le 29 février 2020, à Khalil Khalsi (khalsi.khalil@courrier.uqam.ca) et à Magali Uhl (uhl.magali@uqam.ca). Les réponses seront envoyées dans la première semaine de mars 2020. Notez toutefois que les frais de déplacement et d’hébergement à Montréal seront à la charge des participant.e.s ou de leurs institutions de rattachement.

 

Appel à contribution : PlatForum [anglais]

The theme for PlatForum’s 18th volume is “Human Connections”.

At the heart of anthropological inquiry is a fascination with human connections that transcend time, space, and realms of being. The connections we make with various people, objects, places, and other living and non-­‐living beings critically shape our view and understanding of the world, as well as inform our sense of identity, purpose, and belonging within it. Meaningful relations that form the foundation of our personal and cultural worldviews are often ruptured due to others’ inability to understand and accept these differences in human connection. Anthropological inquiry has shown that human difference is natural and that there is no one way to connect to these various entities, yet those outside of our academic discipline do not always see it this way. How, then, can anthropology help to illuminate and work to preserve or protect vast arrays of human connections?

Scope: The editors encourage submissions that exhibit an applied approach. How is anthropological knowledge being shared beyond academia and implemented into actual practice to transform everyday lives, challenge dominant narratives, and broaden perspectives in the public sphere? Below is a non-­‐exhaustive list of potential ways to explore human connections in your submission:

Human connections to...

●Present and/or past practices

●Significant places/landscapes

●Ancestors, other living & non-­‐living beings

●Non-­‐human species

●Commodities, material goods

●Oneself

Connections that are…

· Superficial/profound

· Ephemeral/enduring

· Shared/individual

· Unique/undying

· Physical/spiritual

They are currently accepting the following submissions from graduate students, specifically those who reside within a Canadian Department of Anthropology and/or Archaeology:

· Papers/articles (Max. 20 pages)

· Scholarly reviews : Books, Movies, Conferences or Speakers (Max. 7 pages)

· Photo essays : Pertaining to Anthropological themes of journal (Max. 7 pages)

· Field notes: Experiences, Short essays, or Critical Reflections from Field Work (Max. 10 pages)

· Interviews Person of Anthropological interest (Max. 7 pages)

· They would also like to welcome other creative submissions (poetry, graphics, etc.). If you would like to submit something under this category, please contact platforum@uvic.ca to work the details.

Important submission information: Please be sure that all submissions are formatted per the PlatForum submission guidelines, which can be found under the “submissions” menu on their website.

Please e-mail attachments as a Microsoft Word Doc, and indicate “PlatForum Submission” in the subject field, to platforum@uvic.ca

The submission deadline is April 30th 2020.

 

[Rappel] Appel à communications : Colloque « Extractivisme : enjeux, conflits et résistances » :

Le 88e Congrès de l’ACFAS qui se tiendra le 5 et 6 mai 2020 est à la recherche de textes pour leur colloque intitulé « Extractivisme : enjeux, conflits et résistances ».

Résumé : Depuis les années 1980, le secteur extractif connaît un boom sans précédent à l’échelle globale. Les exploitations minières, d’hydrocarbures, d’hydroélectricité et l’agro-industrie ne cessent de se multiplier, malgré les résistances qu’elles provoquent. Le modèle extractiviste a renouvelé les formes de dépendance et de primarisation des économies, particulièrement en Amérique latine, en Afrique et en Asie-Pacifique et traverse le spectre politique, faisant consensus tant dans les États néolibéraux que postnéolibéraux (Acosta, 2011; Gudynas, 2011; Svampa, 2013). Sous le mirage des retombées économiques, les États mettent en place des cadres législatifs, juridiques et des allègements fiscaux dont la balance surpasse pourtant les redevances perçues (Deneault, 2012, 2014).Aujourd’hui, une partie de la recherche sur l’extractivisme continue d’évaluer les rapports de celui-ci à la croissance, à la dépendance économique et aux régimes patrimoniaux et rentiers. D’autres s’intéressent à la forte répression contre les opposant·e·s à l’extractivisme. L’exploitation des ressources étant justifiée au nom de l’«intérêt national», l’urgence et l’exceptionnalité sont invoquées pour défendre la prérogative étatique de disposer des ressources, criminalisant les luttes pour la défense du territoire. Surtout, nous nous interrogeons sur ces politiques dans le contexte où l’extractivisme au XXIe siècle semble repousser toutes les frontières. La raréfaction des ressources pousse à l’exploitation de gisements non conventionnels dans des zones géographiques jusque-là hors de portée de l’expansion capitaliste. Même la transition énergétique, préconisée pour lutter contre le bouleversement du climat, entraîne une intensification de l’extraction minière par la valorisation de nouveaux métaux. Ce colloque vient ainsi s’intéresser à l’articulation des conflits sociaux créés par l’extractivisme contemporain et les réponses sociales, académiques et militantes mises de l’avant face à ces problématiques. Quelles sont les nouvelles tendances en recherche critique sur l'extraction des ressources? Quels enjeux sont soulevés par la criminalisation des luttes anti-extractivistes? Quelles sont les réponses sociales adressées à l'extractivisme?

Les chercheur·euse·s et les étudiant·e·s en sciences sociales sont invités à soumettre leurs propositions au plus tard vendredi le 21 février 2020 à 18h à emmelia.dowdy@gmail.com

Titre de la communication:180 caractères max.

Résumé de la communication : 1500 caractères max. (environ 200 mots)

Coordonnées : nom, adresse courriel, affiliation institutionnelle

 

[Rappel] Appel à communications : Enjeux de (ré)appropriation, d’instrumentalisation et de validité dans la recherche en contextes autochtones :

Le bureau du Ndakina/Grand Conseil de la Nation Waban-Aki est à la recherche de propositions de communications pour leur colloque intitulé Enjeux de (ré)appropriation, d'instrumentalisation et de validité dans la recherche en contextes autochtones qui se tiendra du 6 au 7 mai 2020.

La date limite d’envoi des propositions de communications est le 21 février 2020.

Résumé : Ce colloque souhaite mettre en lumière des avenues prometteuses en recherche partenariale ou communautaire. Il vise à outiller les communautés et les chercheurs-ses afin qu’ils ou elles puissent mieux arrimer leurs études et leurs initiatives. Nous interrogerons aussi des manières d’éviter certaines dérives et diverses formes d’instrumentalisation de la recherche. Nous proposons d'aborder les défis (politiques, éthiques, méthodologiques et épistémologiques) liés à la mobilisation des savoirs et les conditions gagnantes pour que les gens des milieux communautaires autochtones s’approprient les recherches sans en compromettre la validité. Un autre objectif du colloque est de réfléchir à des manières de mieux arrimer les innovations sociales communautaires à celles du milieu académique et vice versa.

En outre, nous cherchons à créer des liens avec les milieux communautaires autochtones. L’événement offrira une occasion à des chercheurs-ses et des communautés de présenter des résultats prometteurs ou de réfléchir à des pistes de solution à l’égard des défis et des dilemmes qui auront été soulevés. Il s’agit d’une occasion de rassembler des chercheurs-ses de disciplines et d’affiliations diverses qui s'impliquent dans les milieux autochtones. L’énumération suivante donne des exemples de thèmes à aborder :

·Comment orienter les recherches vers des bénéfices pour les communautés tout en leur assurant une validité et une rigueur scientifique ?

·Les enjeux éthiques et méthodologiques dans la recherche communautaire ;

·Les enjeux de représentation (épistémologie) ;

·Les enjeux, défis ou l'impossibilité de l'autochtonisation des programmes ;

·Mise en garde face à la rhétorique de la réconciliation ;

·Les défis liés à la mobilisation des savoirs ;

·La sursollicitation des milieux et l’injustice dans la répartition des ressources;

·Comment faire de la recherche fondamentale et que ces recherches bénéficient aux communautés ?

·La réappropriation des recherches par les Autochtones : coordination de la recherche, pérennité des pratiques, durabilité des recherches, intendance, etc. Le colloque, d’une durée de deux jours, réunira entre 20 et 30 conférenciers organisés en quatre séances d’un avant-midi ou d’un après-midi. Chaque section est composée d’environ six communications orales, portera sur un sous-thème et se terminera par une séance plénière de discussion. Les présentations seront d’une durée de 15 à 20 minutes (à confirmer). Le programme final du colloque sera disponible le 6 mars 2020.Les personnes intéressées à présenter une communication doivent proposer un titre, 6 mots-clés et un résumé de 200 mots maximum avant le 21février. Veuillez faire parvenir votre proposition de communication à l’adresse suivante : eblanchet@gcnwa.com.

 

Bourses Forces AVENIR

Les bourses Forces AVENIR s’adressent aux étudiants du premier cycle et des cycles supérieurs. Elles visent à reconnaître l’engagement des étudiants dans des projets qui contribuent à la formation de citoyens conscients, responsables, actifs et persévérants.

Un comité UdeM évalue les dossiers déposés et présélectionne 2 dossiers/catégories ; les dossiers seront ensuite transmis à Forces AVENIR.

Les finalistes retenus par Forces AVENIR reçoivent 2000 $ et seront invités au Gala Forces Avenir. Des bourses supplémentaires seront remises aux lauréats, jusqu’à un maximum de 15 000 $.

La date limite de dépôt de candidatures aux SAE est le 31 mars.

Pour plus d’informations, consultez : http://bourses.sae.umontreal.ca/forces/index.htm

 

Prix d’excellence ACES/ProQuest 2020 :

Les Prix d’excellence ACES/ProQuest proposent une somme de 1500 $, un certificat de mention honorable et les frais de voyage (maximum de 1500 $) pour assister au 58e Congrès annuel de l’ACES à Ottawa (novembre 2020).

L’Université de Montréal, par l’intermédiaire des Études supérieures et postdoctorales (ESP), peut soumettre deux candidatures : une pour chaque Prix. Une seule candidature par unité académique sera acceptée. Chaque dossier qui nous sera transmis doit être d’un niveau exceptionnel et comprendre les documents suivants :

1. Une lettre du directeur de recherche du candidat précisant pourquoi celui-ci a été choisi et démontrant l’importance et l’originalité des contributions de la thèse.

2. Une copie du rapport de l’évaluateur externe de la thèse (soumis avant la soutenance de la thèse). Ce rapport doit être daté et signé ou, à défaut, être authentifié par la vice-rectrice adjointe aux Études supérieures et postdoctorales.

3. Un résumé de la thèse, rédigé par le candidat (350 mots au maximum) dans un langage simple et à la portée des non-spécialistes.

4. Un curriculum vitae à jour du candidat.

Les dossiers incomplets ne seront pas soumis à l’évaluation du jury.

Les mises en candidature (en un seul fichier PDF) doivent avoir été reçues aux Études supérieures et postdoctorales (a/s de Clément Arsenault) au plus tard le vendredi 6 mars 2020 à 17 h. Toute candidature reçue après cette date ne pourra être considérée.

Vous trouverez des informations supplémentaires sur ces prix dans le site web de l’ACES.